damien35 bébé dino
Nombre de messages : 44 Age : 38 Localisation : 35 (près de Rennes) Emploi : Etudiant en géosciences Loisirs : Foot, fouille Date d'inscription : 30/05/2006
| Sujet: Le plus ancien texte sémitique Ven 2 Fév - 16:17 | |
| Des inscriptions sur une pyramide égyptienne contiennent le plus ancien texte sémitiqueUne interprétation de passages sémitiques dans des textes égyptiens découverts il y a de cela plus d’un siècle, présents sur les murs souterrains de la pyramide du roi Unas (Saqqara, Egypte), vient d’être proposée par Richard Steiner, professeur de langues sémitiques et de littérature à l’Université Yeshiva (New York). Les pyramides datent de 24 siècles avant J.C., mais les égyptologues s’accordent à dire que les textes sont plus anciens. Les dates proposées les concernant vont de 25 à 30 siècles avant J.C.. Les passages ont intrigué les chercheurs, qui ont essayé de les lire comme s’il s’agissait de textes égyptiens ordinaires. Le professeur Steiner a commencé par reconnaître les mots sémitiques signifiant «serpent mère». Plus tard, il devint clair, rapporte-t-il, que les messages situés autour, composés en égyptien plutôt qu’en sémitique, parlaient aussi du serpent mère, et que les textes sémitiques et égyptiens s’éclairaient les uns les autres. La langue sémitique retranscrite est celle parlée par les Cananéens au troisième millénaire avant J.C., forme très archaïque des langues connues plus tard comme le phénicien et l’hébreu. Les prêtres cananéens de l’ancienne cité de Byblos, située dans l’actuel Liban, adressaient ces textes aux rois d’Egypte. Le port de la cité de Byblos était d’une importance vitale pour les anciens Egyptiens. De là, ils importaient du bois pour la construction et de la résine pour la momification. La découverte montre qu’ils importaient aussi des messages magiques ayant pour objet de protéger les momies royales contre les serpents venimeux, considérés comme comprenant le cananéen. La peur des serpents ouvrait les égyptiens à la magie sémitique. Les résultats obtenus devraient être d’un grand intérêt pour les historiens de la culture et les linguistes, déclare le Pr Steiner. Ils montrent que le proto-cananéen, l’ancêtre commun au phénicien, au moabite, à l’ammonite et à l’hébreu, existait déjà au troisième millénaire avant J.C., en tant que langue distincte de l’araméen, de l’ougaritique et des autres langues sémitiques. Les textes devraient par ailleurs s’avérer importants pour les biblistes, en raison des informations qu’ils fournissent sur plusieurs mots rares figurant dans la Bible. Il s’agit, indique le professeur Moshe Bar-Asher, de l’Université Hébraïque, du plus ancien témoignage de la langue sémitique en général et du proto-cananéen en particulier. Source: http://www.cirs.fr/index-fr.htm | |
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