Les grottes sont situées à 1.5 kilomètre des Eyzies-de-Tayac, au fond d'un petit vallon.
La découverte
C'est le 8 septembre 1901 que la grotte (Combarelles I) a été découverte et reconnue par Denis Peyrony, l'abbé Breuil et Louis Capitan. Il faut toutefois noter que le porche des grottes et la galerie de droite (Combarelles II) avaient déjà fouillées par Emile Rivière entre 1891 et 1894.
Lors des premières recherches, l'abbé Breuil a dénombré 291 gravures réparties en 105 ensembles. A cette époque la découverte était de première importance et permettait d'authentifier d'autres grottes ornées.
L'abbé Breuil a même qualifié les Combarelles "d'énorme pétard dans le monde préhistorique" !
Formation de la grotte des Combarelles
C'est l'écoulement d'une rivière souterraine dans le calcaire qui a peu à peu formé la grotte. Celle-ci mesure environ 300 mètres sur une largeur d'un mètre en moyenne.
La température est de 11.5° avec un pourcentage d'hygrométrie de 99%.
Réalisation des gravures
Ce sont les hommes de Cro-Magnon qui ont, à l'origine, gravé les parois argilo-sableuses des Combarelles. Des traces de couleurs indiquent que les artistes ont également peint les figures gravées.
Depuis 10 000 ans les conditions climatiques ont évolués et les infiltrations ont eu raison des peintures qui ont progréssivement été léssivées. Seules les gravures sont restées intactes.
Datation de la grotte
En 1973, une datation au Carbone 14 des restes osseux trouvés sous le porche a permis de determiner les dates d'occupations de la grotte :
- 13 680 ans BP pour la partie la plus ancienne et
- 11 380 ans BP pour la plus récente.
Les chevaux
La représentation la plus fréquente aux Combarelles est le cheval. Seul, en troupeaux ou superposés avec d'autres animaux, on dénombre plus de 100 figures d'équidés.
Les Rennes
Les rennes de Combarelles sont reconnus mondialement pour la finesse des tracés mais également pour les attitudes naturalistes que les artistes ont su saisir.
L'attitude du "renne buvant" ci-dessous est d'autant plus frappante que l'animal tend le cou vers une infractuosité de la grotte d'ou devait couler initialement de l'eau... L'artiste a donc utilisé la paroi pour donner encore plus de réalisme à son oeuvre.
Félins
Une des figures la plus connue de la Grotte des Combarelles : la lionne. Etonnante de réalisme, la lionne, de profil, semble figée, prête à bondir sur sa proie.
Figurations féminines de Couze / Lalinde.
Ce style de figuration très stylisée du corps féminin se retrouve à travers toutes l'europe et indique l'appartenance à la culture du Magdalénien récent.
source:hominidés